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Partie (2/3)

Quand utiliser des oeillères ?

Par L'équipe Boturfers, le 09/07/2018
Mots-clés oeillère

Deuxième article consacré à l’impact des œillères sur un cheval de course. Ce petit accessoire qui fait partie de la panoplie du jockey pour modifier le comportement de son cheval peut avoir de grosses conséquences sur votre pronostic PMU.

Les œillères, une histoire de caractère

Les chevaux de course ont des caractères fort différents. Il y a d’abord les chevaux peureux qui constituent la majorité des chevaux de courses avec notamment le cas de grands champions qui n’avaient pas de caractère mais qui se sublimaient lorsqu’on les équipaient d’œillères pour justement être beaucoup plus concentrés sur leur course et pour ne pas s’échapper, de pas être peureux.

Il y a aussi les chevaux dits regardants qui ont tendance à se laisser distraire. Les œillères ont alors pour mission d’atténuer ces travers surtout en début de carrière lorsque le cheval est encore jeune.

La première fois, ça passe où ça casse !

Quand un cheval porte des œillères pour la première fois, on peut observer deux types de réaction de la part du cheval :

  • soit ça peut le motiver, y a l’effet de surprise, le fait de ne pas voir ce qui se passe derrière, éventuellement entendre les autres concurrents galoper derrière lui,
  • soit ça peut avoir aussi l’effet inverse, toujours l’effet de surprise mais dans le mauvais sens.

Au delà de la première réaction du cheval lors d’une course avec des œillères, il faut garder à l’esprit que sa réaction changera avec le temps et que ce qui a fonctionné un jour peut se révéler inefficace le lendemain. Si les œillères sont une surprise pour le cheval la première fois qu’il les porte, elles peuvent devenir complètement inopérantes par la suite, l’effet de surprise ne jouant plus. Et là c’est le talent du cheval qui fait la différence, il faut lui faire confiance.

Le cheval de course forge son expérience, comme vous votre pronostic PMU

Il faut aussi faire confiance au cheval et c’est notamment à l’entraineur de juger s’il en a besoin ou pas. Parfois, selon le cheval on peut en mettre une fois ou deux et puis après on n’en met plus. Une fois que le cheval s’est habitué au port des œillères, il arrive qu’il ne soit plus nécessaire d’en mettre.

Cheval disputant une course d'attelé avec des oeillères

Mais attention, rien n’est gravé dans le marbre, et le caractère d’un cheval peut changer avec l’age en particulier. C’est en connaissant bien le cheval que son entourage peut mettre en place une stratégie. Mettre les œillères à un cheval est un travail d’expert, les garçons de voyage, c’est ainsi qu’on les appelle même quand ce sont des filles, sont aux petits soins pour leurs chevaux. Ils s’en occupent, les préparent sous la direction de l’entraîneur et du propriétaire. Pour les œillères comme pour le reste, rien n’est laissé au hasard.
Comme nous l’avons vu dans le premier article consacré aux œillères, il y a plusieurs sortes d’œillères : les œillères fermées pour des chevaux qui ont un peu plus de métier permettent de les cadrer un peu plus. Des œillères ouvertes pour des chevaux qui les ont pour la premières fois ou qui n’ont pas besoin d’être encadré trop spécialement.

Dans le prochain article consacré aux œillères, nous nous concentrerons sur des cas précis de chevaux bien connu pour le comportement radicalement différent avec et sans œillères.

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