Les bookmakers turf

Aujourd’hui un bookmaker désigne généralement une société qui édite et propose différent type de paris, mais à l’origine il s’agissait d’une personne qui enregistrait les paris sur les champs de courses hippiques en Angleterre. Il est très difficile de savoir si originellement c’est l’engouement pour les paris qui a donné naissance à cette profession ou bien si c’est les bookmakers qui ont favorisé l’explosion des paris hippiques (qui de la poule ou de l’œuf ?) mais toujours est-il qu’aujourd’hui il n’est pas possible de parier sur une course hippique sans utiliser les services d’un bookmaker.

Le bookmaker est un acteur incontournable du monde des paris hippiques

L’origine du mot bookmaker, qui fait partie du vocabulaire de la langue française depuis son entrée dans les dictionnaires à la fin du XIXème siècle, vient du petit cahier (book) dans lequel chaque preneur de paris notait les mises effectuées par chaque parieur afin de pouvoir redistribuer les gains à l’arrivée de la course.

Logo du bookmaker ZeTurf, acteur majeur des paris sur le turf

Parmi la pléthore de bookmaker aujourd’hui présent sur le marché des paris sportifs certains sont spécialisés dans les paris sur les courses de chevaux. Le bookmaker historique est le PMU qui a bénéficié pendant plus d’un demi siècle d’un monopole sur la prise des paris hippiques. Mais d’autres bookmakers ont su séduire les turfistes, en proposant notamment des cotes particulièrement intéressantes et un taux de redistribution des mises plus élevé, assurant ainsi aux joueurs des gains plus importants. C’est notamment le cas de ZeTurf qui existe depuis 2001.

La cote

En simplifiant à outrance, on peut dire que la cote reflète l’intérêt des turfistes pour un partant. Plus la cote d’un partant est élevé, moins l’ensemble des parieurs pense qu’il a des chances de figurer en bonne place à l’arrivée et vice et versa. C’est un élément très important pour les turfistes, et comprendre la cote d’un partant est primordial. Beaucoup de questions peuvent se poser quant à son intégration dans la construction d’un pronostic pmu et l’influence décisive qu’elle peut avoir sur la prise ou non d’un pari hippique. La cote peut aussi influencer le type de paris qu’un joueur peut décider de faire sur la course.

Multiplier les types de paris pour attirer les joueurs

Dernière version du logo du bookmaker PMU

Initialement, lors de la mutualisation des paris hippiques, il n’existait que deux types de paris qui consistaient à prédire le gagnant de la course ou les deux premiers chevaux de la course. Afin d’offrir de nouvelles opportunité de jeu, André Carrus, créateur et directeur du PMU, décide en 1954 d’ajouter la notion d’ordre dans l’arrivée des courses, puis la même année il crée le tiercé. En proposant de nouveaux types de paris, les bookmakers recrute régulièrement de nouveaux joueurs et limite le phénomène de lassitude des joueurs les plus assidus. L’analyse des différents types de paris proposés par les bookmakers permet de mettre en évidence les types de paris les plus rentables en fonction des conditions de courses.

Même si le bookmaker ne joue pas contre les parieurs (il n’est pas intéressé financièrement aux résultats des courses), tout turfiste devrait connaître les avantages et les inconvénients de chaque type de pari afin de faire le bon choix en fonction de son pronostic et de la cote des partants.